MOZ, la « référence américaine » du référencement et anciennement SEO MOZ (parcequ’ils se définissent aujourd’hui comme eMarketeurs et plus spécialistes SEO), vient de publier une liste graphique de tous les points à valider pour faire du référencement international.
C’est bien fait et très intéressant à analyser. Je vous mets le long jpeg en fin d’article mais vais vous en traduire et commenter les grandes lignes.
1. Avez-vous potentiel un potentiel SEO International?
- Vérifiez le traffic d’autres pays et de langues grâce à Analytics – en effet, c’est une bonne idée de voir si une partie de vos visiteurs font déjà l’effort de venir vous lire dans votre langue. C’est ainsi qu’Exapro à par exemple lancé le polonais et le turc. Attention toutefois, c’est une belle piste mais vous aurez peut-être intérêt à la confirmer par une rapide étude marketing. Certains pays ne pourront pas acheter vos produits ou services.
- Vérifiez votre visibilité organique dans d’autres pays – c’est utile de voir votre actif actuel sur une série de mots clés et vous servira, comme nous le verrons plus bas, à étudier l’évolution de votre positionnement. Certaines langues ou pays sont plus faciles à « attaquer » et vous vous y positionnerez rapidement dans les 3 premiers résultats. D’autres en revanche, vous donnera du fil à retordre.
- Faites une recherche de mots clés – vous pourrez valider les taux de traffic de votre tête de traîne.
Après cette première série de questions, vous saurez s’il faut vous lancer ou s’il faut juste sécuriser par exemple vos noms de domaines locaux.
2. Comment pouvez-vous cibler votre audience Web internationale?
- Identifiez votre cible web internationale – c’est l’idée que j’exposais précédemment. Avez-vous les moyens de fournir vos services ou produits localement.
- Comprenez vos le comportement et caractèristiques de vos audiences internationales – une étude démographique marketing sera utile. C’est tout simplement du bon sens marketing: ne vous jetez pas dans une bataille sans avoir reconnu le terrain au préalable.
- Analysez l’Industrie et vos compétiteurs – en gros, étudiez l’environnement actuel sans oublier de prévoir son évolution. Si vous pénétrez le Web local, des acteurs locaux réagiront et seront peut-être en mesure de rapidement devenir de sérieux concurrents (il s’agit tout simplement du concept marketing de barrières à l’entrée).
3. Comment développerez-vous un site international pour votre nouvelle cible?
- Choisissez une structure internationale pour vos cibles – je ne reviendrai pas en détail la dessus puisqu’ayant traité en large le sujet dans mes précédents articles. Toutefois, il s’agit de prendre la bonne décision à la racine (sans faire de mauvais jeux de mots) pour vos noms de domaine.
- Donner une saveur locale à vos contenus et votre structure – oui, nous ne sommes plus à l’époque de la colonisation et vous devez essayer de réellement vous mettre dans la peau de votre cible locale. Toujours et encore cette idée si chère à Google, de fournir de la qualité à vos lecteurs.
- Faites une structure simple, claire et agréable pour votre site international – c’est souvent en ajoutant grossièrement un lien vers une nouvelle langue que certains sites perdent confiance dans le potentiel de sa cible internationale. Faire une version locale ou étendre vos sites linguistiquement ne doit pas être fait à la légère. Vous devrez y investir certains moyens (votre précieuse resource de temps entre autre).
- Utilisez la balise hreflang et le rel= »alternate » – c’est aussi un sujet déjà abordé dans un article récemment. Ne faites pas d’erreur de code!
- Utilisez la langue pour votre contenu meta – idem, précisez bien que vous travaillez dans une langue différente. Oubliez les bêtes copiés collés de code HTML.
- Pénétrez les communautés locales – n’oubliez pas les réseaux sociaux. C’est certainement là que vos concurrents auront un avantage solide. Développez rapidement votre nombre de fans et n’oubliez pas de dynamiser et encourager les commentaires dans la langue.
- Pour les sites géolocalisés, géolocalisez! – en utilisant par exemple les Webmaster tools pour préciser votre cible.
- Utilisez des adresses IP locales – là, avec le cloud, les leaders internationaux de l’hébergement, ca peut devenir un vrai casse-tête. Personnellement, en optant pour 1&1.fr, je n’envisageais pas que mon adresse IP serait allemande… Nous avons d’ailleurs fait plusieurs tests sur nos blogs Exapro qui n’étaient pas très concluants en la matière.
3. Comment mesurer votre SEO international?
- Suivez vos différentes versions de manière, indépendante – votre ami Analytics vous le facilite en vous permettant de faire plusieurs codes pour chacune de vos versions. Je vous conseille d’avoir en général 3 codes: un pur pour tous vos sites (ca vous donnera des statistiques brutes), un optimisé pour l’ensemble de vos sites (pour par exemple exclure vos propres IP), et un pour chaque version (pour permettre des analyses ciblées et vous éviter de faire des erreurs d’interpretation sur des segments un peu compliqués).
- Suivez votre visibilité dans les moteurs de recherche – rien de très nouveau, si vous avez travaillé vos mots clés lors de l’analyse initiale, faites en bien le suivi pour confirmer votre évolution. Modifiez aussi les mots clés au fur et à mesure que vous avez développé un sens plus aiguisé de l’environnement Web linguistique ou local.
Voilà pour l’ensemble de l’analyse. Merci à Aleyda Solis pour cette infographie qui a le mérite, une fois n’est pas coutume, d’aborder le marketing international par des pros américains.
N’hésitez pas commenter!!
L’infographie, source: Aleyda Solis – MOZ – 26/06/2013